La région de Bourgogne propose des vins de renom, souvent associés aux terroirs avec une gastronomie des plus riches. L’histoire des vins de Bourgogne remonte au Moyen-Âge. Ce sont des moines qui, les premiers, cultivèrent la vigne.
- Le principal cépage pour les rouges et le pinot noir. Pour le bourgogne blanc, on utilise l’aligoté et le chardonnay.
- Quatre appellation en Bourgogne : bourgogne, bourgognepassetoutgrain, bourgogne aligoté, bourgogne grand ordinaire.
- Spécificités : les vins produits par certaines localités peuvent être vendus sous le nom du village producteur (vougeot, vosne-romanée) ; On peut rencontrer 419 appellations village + lieu-dit ou climats.
Quelques bases pour un amateur de bourgogne
- Un petit vignoble : 27 000 ha (le neuvième de France), sans lien avec sa renommée
- 200 km du Nord (Chablis) au sud (Macon), 130 km de Dijon à Mâcon : la zone des grands vins est encore plus limitéé Dijon Chagny 55 km ! Chablis est assez isolé.
- Un essor à partir du XIIe siècle, avec la fondation de l’abbaye de Cîteaux
- Un ménage fait dans les cépages par Philippe le Hardi en 1395, avec l’exclusion du « déloyale » gamay, mais 11 cépages sur l’aire régionale ! Les deux cépages nobles sont le pinot noir et le chardonnay, le gamay et l’aligoté sont aussi présents
- Véritable marqueterie de sol, étonnant de voir la constance des vins avec des sols aussi différent, les sols sont minces et il s’agit pour la plante de coloniser les fentes du sous-sol : la variation de la pente, qui joue sur la répartition de l’eau, est un sujet majeur.
- Un vignoble aux mains des ordres religieux, jusqu’à la révolution, puis entièrement morcelé, qui va donner aux négociants éleveurs un rôle particulier à la fin du XIXeme, avec un débouché naturel et quasi exclusif, qui s’est grippé dans les années 30, ou les grands domaines ont repris la main et le commerce. Aujourd’hui, les négociants ont environ les deux tiers du marché, et possède 10 % du vignoble.
- Trois influences climatiques : Maritime par l’ouest, continentale par le nord-est et méditerranéenne par le sud, cette influence étant fortement accentuée par le changement climatique
- Hiver, froid avec gelées, qui rend l’exposition très importante (exposition sud / sud-est privilégiée pour éviter le vent d’ouest et limiter l’impact des gelées) : un très fort impact des millésimes
- Le climat : parcelle de vigne, soigneusement délimité et nommée depuis des siècles, avec des caractéristiques particulières de climat du sol
Les millésimes
Le millésime 2007 est très réussi, très minéral, en blanc (très beaux chablis) comme en rouge, ces derniers largement supérieux au 2006.
Les millésimes 2008, 2004, 2003, 2002, 2001, 2000, 1999 sont très savoureux.
Exceptionnel 2004, dans la lignée du 2000, dans les deux couleurs, qui côtoie donc un 2003 atypique, comme le grand 2005 qui demande la patience.
Superbes bouteilles en blancs dans les millésimes 2000, 1999, 1995, 1989, alors que les meilleurs rouges développent leur attrait dans les millésimes 1999, 1997, 1989 ou 1985.
Les blancs entre 95 et 04 ont subissent un viellissement prématuré causé par la « mode » du batonnage (remuage des lies pour donner du gras aux vins).
Grands crus et crus classés
Les « crus » correspondent à un terroir délimité pour ses qualités, correspondant selon les régions à un lieu-dit, à une commune ou un domaine viticole.
En Bourgogne, le classement en crus concerne uniquement des climats, des terroirs portant le nom d’un lieu-dit, caractérisés par des sols et un microclimat particuliers. Pour les premiers crus, le nom du climat apparaît généralement sur l’étiquette aux côtés de l’appellation communale (vosnes-romanée premier cru les Suchots par exemple). Quant aux grands crus, ce sont des appellations d’origine contrôlée à part entière, situées exclusivement en Côte-d’Or (sauf chabli grand cru)
Cépage
En rouge :
- césar
- gamay
- pinot noir
En blanc :
- chardonnay
- pinot beurrot
- sauvignon (appellation saint-bris)
- aligoté
